Japon. Twin Ring Motegi. Un circuit creusé dans les collines verdoyantes de Tochigi où le Moto2 se transforme en un duel acharné à 300 km/h.

Le Grand Prix du Japon de MotoGP ne fait pas de cadeau. Les virages sont impitoyables, les lignes droites amplifient la moindre faiblesse, et une seule erreur suffit à anéantir votre week-end.
Vendredi : Arènes sur Target

Le premier jour à Motegi, la vitesse était primordiale pour survivre. L'adhérence était là, mais la marge était infime. Albert Arenas creusé un 14e temps le plus rapide et a obtenu un billet direct pour le deuxième trimestre. Darryn Binder Ils ont lutté avec acharnement mais ont finalement terminé la journée en 27e, laissés à reconstruire pendant la nuit et à la recherche d'une meilleure stabilité au niveau des freins.
Entraînement – Grand Prix du Japon : 14e Arenas 1'49.248s; 27e Binder 1'50.049s.
FP1 : 17e Arenas 1'50.085s; 19e Binder 1'50.212s.
Arenas est resté clinique :
« Aujourd’hui, nous avons beaucoup travaillé sur le rythme de course et nous avons atteint notre objectif, qui était d’accéder à la Q2… Nous avons encore une grande marge de progression et, en travaillant bien, nous pouvons nous battre pour une place en première ligne. »
Binder n'a pas mâché ses mots :
« C’est tellement bon d’être de retour ici au Japon… Aujourd’hui a été une journée un peu difficile : il est vraiment important d’avoir une moto qui freine bien sur ce circuit et nous y travaillons… »
Samedi : Quatrième rangée verrouillée

Les qualifications étaient une source de tension pure. Arènes Il garda son rythme et sortit un 1'48.626, assez pour 12e place, La quatrième rangée. Un emplacement dangereux, suffisamment proche pour attaquer mais entouré de chaos. Liant Il a progressé en Q1 mais a percuté le mur au virage 10 en tentant d'aller plus loin. Il prendrait le départ. 24e.
Qualifications – Grand Prix du Japon : 12e Arenas 1'48.626 (Q2); 24e Binder 1'49.165 (Q1).
Arènes :
« Grâce au travail d'hier, nous avons immédiatement constaté une amélioration ce matin… Il nous manquait quelques dixièmes… nous allons analyser les données pour déterminer quel est le meilleur paramétrage pour demain. »
Liant:
« Ce matin, j'ai fait un petit pas en avant… En entrant dans la Q1, je me sentais plutôt bien… mais malheureusement, lors de ma deuxième tentative, j'en ai trop fait à l'approche du virage 10 et j'ai eu une petite sortie de piste. »
Dimanche : Sept points et une chute


Extinction des feux, et le pack Moto2 a explosé. Daniel Holgado était intouchable en première ligne, avec Jake Dixon et Diogo Moreira Ils remplissaient le podium. Derrière eux, le vrai combat était celui de la survie. Albert Arenas Il a puisé dans ses réserves, ses premiers tours se déroulant à un rythme de top 3. Au drapeau à damier, il était neuvième, secteur bancaire sept points précieux et grimper à 8e au championnat du monde avec 108 points.
Darryn Binder Il attaquait fort jusqu'au virage 9. Perte de contrôle de l'avant, sortie de piste dans les graviers, et fin de son Grand Prix du Japon. Une pilule amère, aucun point, aucune pitié.
Arènes, après la course :
« Le week-end a été bon… Les sept premiers tours, notamment, avec le plein et des pneus neufs, nous ont permis de viser le top 3 en termes de rythme, mais ce n’était pas suffisant. Nous savons sur quoi nous devons travailler et nous allons continuer à le faire afin de nous battre au moins pour le top 5 lors de la prochaine course. »«
Binder, en toute honnêteté :
« Très déçu d'avoir abandonné au Grand Prix du Japon… Je me sentais plutôt bien… mais malheureusement, j'ai perdu l'avant à l'entrée du virage 9. Maintenant, direction l'Indonésie, j'espère faire mieux là-bas. »
Les chiffres
- Vainqueur/Podium : Daniel Holgado (P1), Jake Dixon (P2), Diogo Moreira (P3)
- Albert Arenas : P9 → 7 points → 8e du championnat (108 pts)
- Darryn Binder : NC (accident, virage 9) → 24e au championnat (12 pts)
Survivre à Motegi
Motegi met une équipe à nu. Peu importe votre stratégie, votre forme ou votre humeur, seul compte ce que vous êtes capable de faire une fois les projecteurs éteints.

Le cirque se déplace maintenant en Indonésie. Nouvelle piste, nouveau chaos et une nouvelle occasion de transformer la douleur en rythme.





